Recherche scientifique en Afrique. Apercu à travers les publications dans les journaux spécialisés.
La recherche scientifique en Afrique. Est-elle une nécessité ou un luxe?. Du point de vue de la formation universitaire, la recherche scientifique est une nécessité, car c'est elle qui fait la différence majeure entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur. A l'université, c'est la formation par la recherche scientifique qui est à la règle.
Selon un rapport publié dans IMIST - Maroc Bibliométrie - N° 6 - année 2012 (Bibliométrie de l'IMIST, Maroc), l'état de la recherche scientifique en Afrique est l'un des sujets préoccupants qui rentre dans l'équation du développement général du continent et des pays qui le composent. En effet, selon le Centre Régional Africain de Technologie, même si la population africaine représente,aujourd'hui, près de 14,8% de la population mondiale, sa part de production scientifique ne dépasse guère le 1%. Ce constat est encore accentué par le sous-développement enregistré dans l'ensemble des secteurs économiques et technologiques.
Selon les statistiques des Nations Unies, le continent africain qui comptait 230 millions d'habitant en 1950, a atteint, en 2010, 1.022.234.000 d'habitant. Cette évolution de la démographie n'a pas été en parfaite liaison avec la production scientifique.
En effet, pour un pays donné, une population élevée ne signifie pas pour autant que la production scientifique suit le même rythme. Par exemple, l'Egypte compte, en 2010, 81.121.077 millions d'habitants et sa production scientifique (selon Scopus) avoisine 8894 publications, alors que la Tunisie compte dans sa population 10.480.934 habitants, et sa production a atteint 4547. Pour 1000 habitant, la Tunisie
produit 0,43, alors que l'Egypte ne produit que 0,10. Ce chiffre atteint 0,22 pour l'Afrique du Sud, 0,03 pour le Nigéria, 0,07 pour le Maroc et 0,08 pour l'Algérie. Par ailleurs,
l'étude de la production scientifique.
Selon Scopus, La production scientifique du Maroc dans le domaine des sciences
de la vie (life sciences) est relativement constante, allant de 239
publications en 2000 jusqu'à 396 en 2010. En 2004, la Tunisie
rejoint le Maroc et le dépasse, ensuite, pour réaliser
une production de 1181 publications en 2010. Durant toute cette période,
l'Algérie est au dernier rang. Néanmoins, elle enregistre
une amélioration vers la fin de la période et dépasse
le Maroc, en 2010, avec près de 404 publications.--> Texte complet sur l'état de la recherche scientifique en Afrique.
Les recherches scientifiques en matière de Biochimie et Biologie moléculaire nécessite le développement de laboratoires équipés et fonctionnels. Ceci nécessite la mobilisation de fonds nécessaires dont beaucoup de pays de l'Afrique ne peuvent pas en disposer. D'autre part, l'implication de Sociétés savantes (ONG, Société civile) dans le secteur de la recherche scientifique aura des retombées importantes (lire l'article: Biochemistry and Molecular Biology in Morocco: Overview of Scientific Research and Education).
Quel avenir pour l'agriculture urbaine et les cultures sur toits ?
Dans le monde et en Afrique, particulièrement, la population urbaine croît plus rapidement sans que de nombreuses villes africaines ne soient en phase avec la demande croissante de nourriture qui accompagne cette croissance. Au lieu d'aller au marché pour acheter des légumes dont vous ignorer l'origine, ne serait-il pas possible de les cultiver vous même ?. C'est possible en exploitant les périphéries des villes ou tout simplement les toits des maisons !. 'La prochaine fois que vous serez à Montréal ou à New York, il se peut que la laitue de votre salade César provienne du bâtiment juste en face. La demande envers des produits cultivés localement augmente dans les zones urbaines, et au moins une partie de l'agriculture commerciale se développera sur les toits', dit un journaliste rapportant ce qui se passe à Canada et aux Etats unis d'Amérique. Considérant la hausse des coûts de l'énergie et les préoccupations liées à la sécurité alimentaire, des entrepreneurs canadiens ont pensé à reconsidérer et réinventer les exploitations locales. Les terres cultivables ont été pavées il y a bien longtemps.
Cependant, il reste beaucoup d'espace pour des serres en toiture. Ainsi, avec un slogant 'En 2013, mangez frais, local et responsable!. Quoi de plus réjouissant que de croquer des légumes frais du jour, alors que le mercure indique -27 degrés Celsius?', Lufa Farms compte se lancer dans la construction de serres urbaines. L'entreprise a démontré son concept à Montréal, atteignant le seuil de rentabilité au début de l'année. En Afrique, les citadins n'ont pas à confronter un climat hostile, très froid comme à Canada. Cependant, d'autres mesures sont à prendre pour réussir l'agriculture urbaine en toit ou dans les périphéries.
La FAO appuie les mesures aidant les ménages à faible revenu en milieu urbain à 'cultiver en propre' en vue d'améliorer la qualité de leur alimentation, d'économiser de l'argent pour couvrir d'autres besoins, et de tirer des revenus de la vente des excédents de leur production. Ainsi, les décideurs sont incités à agir de façon à ce que les villes soient suffisamment 'vertes' pour répondre de manière durable aux besoins nutritionnels et en revenus de leurs habitants, d'autant plus qu'en Afrique, plus de la moitié des citadins vivent dans des bidonvilles, jusqu'à 200 millions de personnes survivent avec moins de 2 dollars par jour, et les enfants pauvres des villes sont autant que les enfants ruraux susceptibles d'être atteints de malnutrition chronique.
Liens utiles:
- Agriculture urbaine : l'avenir est sur les toits
ARTICLES GENERAUX
1/ Biotechnologies. Impacts sur la biodiversité et la diversité génétique des espèces végétales. Une des questions fréquemment posées concerne l'impact du développement rapide des biotechnologies sur la diversité biologique mondiale (biodiversité) et la diversité génétique des espèces. Les biotechnologies restent, avant tout, des outils que l'homme utilise à son gré. Elles peuvent être considérées comme une 'arme à double tranchant' où l'on note, simultanément, des apports positifs jouant en faveur de l'augmentation et la conservation de la diversité biologique et des aspects négatifs tendant à l'anéantir... Lire la suite.
2/ Les cultivars de palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) sont connus essentiellement par la qualité des fruits qu'ils produisent. Des outils biochimiques et Moléculaires sont actuellement mis en évidence pour étudier toute la diversité génétique de l'espèce. Lire la suite
3/ Menace de disparition de la banane par érosion genetique ?
4/ Espèces menacées de disparition(D'après UICN (International Union for Conservation of Nature) Union International pour la Conservation de la Nature (Monde) Le 03-11-2009 (Publié sur internet le 18-11-2009), la crise de l'extinction des espèces biologiques gagne encore du terrain)
5/ Biotechnologies-définitions (Ar) : Biotechnologies conventionnelles et modernes, Lien entre le développement des biotechnologies et la biodiversité
6 La biodiversité est la diversité génétique constituent les bases de l'amélioration génétique.
Pour pratiquer l'amélioration génétiques, les sélectionneur puisent les gènes dans les ressources génétiques les plus variées.--> Lire
la suite
7. Atriplex. Biodiversité du genre Atriplex et diversité génétique de ses espèces. Soutenance de thèse de Doctorat de
Said Bouda, 5 Mai 2012, Marrakech, Maroc --> Lire la suite
Articles de Congrès et de publications dans des journaux
1. Identification des variétés de céreales par mthode isoenzymatique
2/ Céréales. Marquage des variétés et des espèces par l'aspect qualitatif des peroxydases.
3/ Diversite genetique du genre Atriplex.
4/ Identification des écotypes du figuier de barbarie (cactus, Opuntia ficus indica) par les peroxydases.
5/ diversité génétique des populations de pin d'Alep au Maroc comme révélée par les caractères morphologiques et les marqueurs biochimiques et Moléculaires.
Chaine Youtube (abonnement). Plusieurs vidéos multilingues
- مجلة إخبارية - Newsletter
- NEWSLETTER BIOTECHNOLOGIES